Une démolition en règle de nos écoles et de nos services publics

Une démolition en règle de nos écoles et de nos services publics

Cette volonté de détruire les services publics de proximité en milieu rural n’est pas nouvelle. Dès 2001, le projet de l’intercommunalité des communes rurales de Brionne, sous la pression de l’Inspection Académique de l’Eure, était de fermer toutes nos écoles et de regrouper tous nos enfants à Harcourt, à la Neuville sur Authou et à Brionne. Avec Alain Huché, alors maire de Saint-Eloi-de-Fourques, nous nous y sommes opposés de toutes nos forces. L’histoire, en pleine crise des gilets jaunes, se répète devant nos yeux ébahis et esbaudis. Nos députés ont ainsi voté un amendement visant à envoyer nos enfants de CM1/CM2 au collège.Vous pouvez vérifier la réalité de ce projet en lisant cet article du journal La Croix du 1er février. Pour nos enfants, ce serait tout simplement catastrophique, les amenant à perdre de nombreuses heures de sommeil dans la semaine du fait de l’allongement de la durée des transports scolaires. Cette proposition est tout simplement inacceptable. Et je vous demande, que ce soit par mail ou par Twitter ou par Facebook, de faire savoir votre désaccord à ce projet mortifère pour nos communes rurales auprès des administrations, des collectivités, de nos députés et de la presse locale et nationale. La fermeture de nos écoles signerait la mort de nos villages.

Par les temps qui courent, les projets vont bon train en ce qui concerne la liquidation des services publics. Nos députés, ce gouvernement, notre Président ont-ils compris quelque chose à la crise dite des gilets jaunes ? Sachez que la perception de Brionne fermera définitivement au plus tard le 1er janvier 2021.  A la place, ce sont les communautés de commune qui financeront des Maisons des Services Publics. Autrement dit, l’État transfère la dépense de son budget vers celui des collectivités territoriales. Où est l’économie dans tout ça ? En sera-t-il de même demain avec la Poste ? Avec les sous-préfectures ? Quand l’État s’enorgueillit de ses économies et de la baisse de son déficit, ce sont en réalité les dépenses des collectivités territoriales qui explosent, sans qu’aucun économie d’échelle ne soit réalisée ! Mais, à la différence de l’État, elles n’ont pas le droit d’être en déficit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *