Effet papillon : de Saint-Paul à Saint-Eloi

Effet papillon : de Saint-Paul à Saint-Eloi

Annick, 1ère adjointe au maire, a exprimé au maire de la commune de Saint-Paul-de-Fourques son exaspération à nettoyer la « niche à chiens ». La « niche à chiens », selon l’expression du Président du SDOMODE, Jean-Pierre Delaporte, désigne au niveau de nos points de collecte le container où vous amassez vos cartons que certains – toujours les mêmes – oublient souvent d’écraser et de plier. Hélas, certains n’ont toujours pas compris, par pur incivisme, que ces containers n’étaient réservés qu’aux cartons. Du coup, que ce soit à Saint-Eloi ou à Saint-Paul, nous avons retrouvé des couches d’enfants. C’est l’odeur qui aura alerté les usagers. Merci à toi, Jean-Marie, qui nous en auras débarrassé : tu te reconnaîtras.

Oui, je peux comprendre l’exaspération d’Annick que je salue, la mienne aussi, celle de nos employés communaux chargés de nettoyer les écuries d’Augias laissés par quelques gougnafiers. Nous ne sommes pas là pour ça. Nous n’avons pas à nettoyer cette crasse, cette incurie.

Du coup, nous sommes contraints, au niveau de Saint-Eloi, de demander une 2e niche à chiens pour permettre aux habitants de Saint-Paul d’y mettre leurs cartons. Je voudrais remercier le maire de Saint-Paul-de-Fourques pour une telle décision, aussi courageuse. « Courage, fuyons. » C’est donc désormais la commune de Saint-Eloi qui va recevoir toutes les incivilités venant des habitants de notre propre commune (peu nombreuses heureusement et nous vous en remercions), celles de Bosrobert, de Malleville-sur-le-Bec ou de Saint-Paul-de-Fourques. Car, voyez-vous, dans nos bennes cartons, par fainéantise, certains y déversent allègrement plastiques, polystyrènes, bois, cartonnettes, papiers et toutes sortes d’autres ustensiles.

Systématiquement, pour les récalcitrants, nous faisons des courriers aimables. Ce matin, suite à un courrier une maman est venue nous voir, Eric Fortin et moi, à la salle d’activités pour s’excuser de ne pas avoir respecté les consignes de tri. Nous pouvons tous commettre des erreurs. Le tout est de le reconnaître. Mais, pour les récidivistes du non tri sélectif, tri qui génère pourtant de l’emploi et qui nous fait économiser des impôts inutiles à payer, je vous l’annonce très clairement et très simplement : que vous soyez de Saint-Eloi ou d’ailleurs, vous serez désormais lourdement sanctionnés ! Et j’y mettrai personnellement toute mon énergie. Alors, si vous voulez continuer de salir, de ne pas trier, je vous encourage vivement d’aller ailleurs qu’à Saint-Eloi-de-Fourques. Vous n’y êtes pas les bienvenus.

Cordialement,

Denis Szalkowski, Maire de Saint-Eloi-de-Fourques

Discours du 14 juillet

Discours du 14 juillet

Souvenez-vous, il y a peu, un homme politique français, face à des policiers, s’était exclamé : « La République, c’est moi« . Aujourd’hui, commémorant le 14 juillet, c’est-à-dire l’avènement de notre République, face à vous, je lui répondrai de là où nous sommes : « La République, c’est nous« . Nous les élus locaux, nous qui avons été négligés par le Président de la République de 2017 à 2019, jusqu’au jour où il a bien fallu qu’il nous prenne un peu en considération. Je me souviens encore de ce 15 janvier 2019, où nous étions à quelques mètres de cet homme qui était confronté à une crise sociale sans précédent. Nous avions vu un homme brillant, hélas plein de ce vide des hommes et des femmes déconnectés de la réalité sociale. Je suis élu local depuis 2001 et je peux vous assurer que, sans nous, sans tout ce temps que nous consacrons aux communs, la vie de nos villages ruraux serait rythmée au son des vers de Pierre Béarn datant de 1968 : « métro, boulot, dodo« .

La République, c’est aussi et surtout vous les responsables et les adhérents des associations de nos territoires qui œuvrent pour les animer, pour tenter de leur donner un supplément d’âme. Merci au club des sans souci, au comité des fêtes, aux associations de parents d’élèves, à En Herbe Citoyen, à Lézarts et les mots et à Tic-Tac pour leur engagement à construire ces interactions sociales dont nous avons la sinistre perception parfois qu’elles se détricotent, sous les coups de boutoir d’un monde atomisé en perte de sens. Il ne faut rien abandonner, ne rien lâcher. Le sens naît du lien et non pas des heures de visionnage de séries sur Netflix, de vidéos Youtube ou de la pratique des jeux vidéo.

La République, c’est aussi les services publics incarnés sur notre territoire par les secrétaires de mairie, les ouvriers communaux, les agents de service, les bibliothécaires, les enseignants, les personnels du périscolaire et du centre de loisirs. Après le transfert souhaité de la médiathèque en 2022, nous aurons bientôt à prendre en charge l’accueil des enfants. C’est une lourde tâche qui nous attend. Nos personnels sont de plus en plus sollicités. Ils font partie du contingent des soldats de la République, aux côtés des élus, des associations. Oui, la République, c’est aussi eux.

La France est une démocratie sociale. Cela signifie que les décisions dans notre pays sont en général coconstruites par l’établissement de consensus entre les organisations syndicales et les partis politiques. Le passage en force de lois refusées par l’immense majorité de la population constitue une menace pour notre pays. La violence inexcusable à laquelle notre pays a été exposé récemment nous montre à quel point le pacte républicain est mis à mal de tous les côtés. Pour la 1ère fois, des jeunes décérébrés s’en sont pris massivement aux écoles, aux médiathèques et à des lieux de culture. Et c’est pourtant dans nos écoles que se joue une grande partie de notre avenir. Mais l’école ne peut pas tout. Elle est là avant tout pour instruire.

Les destructions qu’ont connu les quartiers vont mobiliser d’importants moyens de l’État vers la ville, délaissant une fois de plus nos zones rurales. Je suis inquiet de cette colère froide qui monte dans nos populations, conscientes d’être de plus en plus délaissées par les services de l’État et par les Intercommunalités de plus en plus déconnectées du quotidien. Si les gens viennent dans nos communes rurales, c’est pour fuir les quartiers, les incivilités, pour vivre au calme et en paix, dans un cadre sécurisé, loin du bruit et de la fureur. Cet exode s’est souvent fait au prix d’immenses sacrifices pour de jeunes couples, confrontés à l’explosion des coûts de transport et de l’énergie, à l’inflation des denrées alimentaires.

Ensemble, élus, personnels des collectivités locales, responsables des associations, bénévoles, nous devons travailler ensemble pour tâcher de rendre nos villages accueillants, pour les animer, pour proposer sur le plan culturel.

IBTN : une volonté sans faille de détruire le service public

Jusqu’en 2017, les 23 communes du canton de Brionne étaient parvenus à une sorte d’équilibre, même si l’arrivée du chef lieu en 2014 avait changé la donne du fait d’un niveau d’intégration très différent avec les 22 communes rurales.

La fusion des 5 intercommunalités de Bernay, Brionne, Beaumont, Beausmenil et Broglie était avant tout l’expression d’une volonté économique de l’État. En détruisant les perceptions, en transférant la charge de l’urbanisme aux intercos sur fond de numérisation débridée, l’objectif était avant tout de réduire les coûts.

La mise en place de Rousselin en 2017 était là pour nous endormir. Tout changeait sans vraiment changer, même si les 1ers transferts avaient commencé à l’image des terrains multi-sports de Saint-Eloi et de Bosrobert. Pendant ce temps, Gravelle, Vagner, Prévost, Wiener ourdissaient leur prise de pouvoir de 2020 en s’appuyant sur un réseau d’élus de Bernay, de Beaumesnil, de Beaumont et de Broglie. Face à nous, sans expliquer quoi que ce soit de leur projet, Gravelle et Vagner, la maire de Bernay, prenaient la main sur l’IBTN, laissant quelques miettes à Valéry Beuriot et Frédéric Delamare.

En 2016, nous avons reçu un courrier des services de la Préfecture nous indiquant que les compétences liées à l’enfance-jeunesse n’étaient pas saucissonnables. J’ai eu beau alerté les élus locaux. Ils pensaient, à la manière de dindes qu’on engraisse pour Thanksgiving que le pire n’aurait jamais lieu.

Jusqu’en 2029, ce sont les habitants des cantons de Brionne et de Beaumont à fort niveau d’intégration, autrement dit là où les communes ont transféré de nombreuses compétences aux Intercos, qui paient pour les 3 autres.Dans ce contexte, il y a ce projet pharaonique de piscine de Bernay estimé selon les scénarios entre 12 et 15 millions d’euros. Pas un mot sur le coût de fonctionnement de ce nouveau machin ! Alors que nous payons pour la piscine du Neubourg, nos communes vont devoir cracher au bassinet. Double peine donc pour Bosrobert, Saint-Paul-de-Fourques et Saint-Eloi-de-Fourques. Très occupé sur la plan professionnel, je n’ai pas eu le temps de déposer de recours au Tribunal Administratif sur ce point précis. Sachez que je ne me laisserai pas surprendre pour la suite, notamment sur le sujet des attributions de compensation !

Donc, il est désormais question de transférer le périscolaire et les centres de loisirs aux communes. Ce service mis en place en 2013 pour le périscolaire, puis en 2014 pour le centre de loisirs offre aux parents un service de garde de qualité aux parents assuré par l’Interco. Lors du COPIL de jeudi consacré à ce sujet, le Président Gravelle a expliqué que ces deux services allaient être rétrocédés aux communes sur la base de données budgétaires étriquées. L’objectif est clair : transférer la charge de ce service vers des entités incapables de l’assurer dans la durée. Avec une inflation de 6% et des attributions de compensations bloquées, ce seront les communes et donc les administrés qui auront à supporter la charge du service public rendu aux familles. Quid, à terme, de nos écoles dont l’État, avec la complicité imbécile de quelques élus locaux, ne veut plus entendre parler dans nos petites communes !

Notre très bienveillant Président de l’IBTN a même parlé de transférer la charge des gymnases et des accompagnatrices du transport scolaire aux communes ! Nos habitants sont-ils conscients que ces gens sont en train de leur pourrir la vie, rendant à terme impossible le service public dans nos communes rurales ? Pendant ce temps, à chaque coup de pelle sur une zone économique, nous avons droit à un article dans la presse locale à la gloire de ce Président. Fin août dernier, après un bien drôle de coup de fil de Monsieur Choain sur la rétrocession d’une bande de terre de 5 m par Alis à la commune, une habitante de Saint-Eloi m’informait les jours suivant que des travaux étaient en cours en face de l’ancienne auberge de Maison Rouge. Sans que j’en sois informé en tant que maire, Via France était en train de terrasser le domaine public en l’absence d’autorisation de ma part. J’ai exigé que ces travaux s’arrêtent immédiatement. Et depuis, silence radio. Aucune discussion sur l’impact de l’arrivée d’ENCO en terme de trafic routier et de sécurité routière sur la zone économique.

Je dénonce la vision clientéliste de l’exécutif de l’IBTN, de plus en plus éloigné et déconnecté des réalités de nos habitants.

 

Que célébrons-nous le 8 mai ?

En ce 8 mai, nous célébrons tout d’abord la capitulation de l’Allemagne nazie, la victoire des alliés et surtout la fin de la guerre en Europe. Obtenue le 7 mai 1945 à Redon, la fin des combats fut décidée à 23 h 01 le 8 mai 1945. Elle sera effective côté russe le 9 mai à 1 h 01 compte tenu du décalage horaire.

Le 8 mai, c’est aussi la naissance d’une nouvelle société, celle de l’état-providence avec la mise en place d’avancées sociales sans précédent. Créé en mai 1943, le CNR va réunir toutes les forces politiques et syndicales autour de Charles de Gaulle. Les assurances, les banques, les entreprises collaborationnistes furent nationalisées dès 1945, période où fut institué le régime général de la sécurité sociale. Les femmes purent enfin voter, après que le suffrage universel fut rétabli dès 1944. Quant à EDF, l’entreprise vit le jour en 1946. La liste est longue de tous ces marqueurs qui ont construit la société française.

Cette reconstruction de la France s’est inscrite avant tout dans une logique d’intérêt général. Les élites politiques, syndicales, économiques et financières se sont mises au service des classes moyennes et populaires. Croyant en 1940 à la victoire totale de l’Allemagne nazie, elles avaient fait majoritairement le choix de se mettre au service du plus fort. A l’occasion de l’écriture de son livre « Ritournelles pour la fin« , Jean-Marie-Gustave Le Clézio évoquait ce goût singulier des êtres humains pour les hommes forts, et au travers d’eux pour leurs propres petits intérêts.

La guerre, les guerres ne se sont pas arrêtées pour autant après le 8 mai 1945. Il faudra attendre le 14 août, après l’envoi de deux bombes nucléaires par les Américains sur les populations civiles d’Hiroshima et de Nagasaki, pour que le Japon capitule à son tour. Un mouvement de décolonisation profond attisé par la rivalité entre soviétiques et américains aura entraîné des guerres de libération meurtrières, comme celles d’Indochine et d’Algérie, qui furent le cimetière de nombreux soldats français. Les 60 millions de victimes civiles et militaires de la 2e guerre mondiale, dont 26 millions de Soviétiques russes, biélorusses et ukrainiens notamment, n’auront pas suffi à nous faire comprendre l’abjection et l’idiotie de la guerre.

Après la guerre des Balkans de 1991 à 1995 qui a entraîné la dislocation de la Yougoslavie, la guerre du Kosovo de 1998 à 1999, les canons tonnent une nouvelle fois aux portes de l’Union Européenne. Ces guerres d’aujourd’hui sont en grande partie des produits d’une histoire qui n’aura pas permis de résoudre la question des limites territoriales. Comme le disait très justement Régis Debray, nos sociétés ont besoin de repères. Elles ont besoin de frontières.

Comme nous l’ont montré les combattants héroïques de la 2e guerre mondiale, militaires et résistants, la défense de nos valeurs peut nous contraindre à nous battre si nous y sommes aculés. Une société ne peut vivre en paix qu’à la condition que son équilibre social soit respecté, qu’à la condition que les riches ne deviennent pas toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, faute de quoi elle cherchera à résoudre ses conflits internes en désignant des boucs émissaires. Souvenons-nous que l’effondrement de la République de Weimar et la grande crise économique de 1929 virent Hitler arriver au pouvoir en 1933 et lancer la solution finale en 1942.

Alors, aujourd’hui en ce 8 mai 2023, tâchons de repenser à tous ces hommes, à toutes ces femmes qui se seront battus au péril de leur vie pour construire ce modèle de société dans lequel nous avons la chance de vivre aujourd’hui. Sans solidarité, sans fraternité, les sociétés humaines sont condamnées à la barbarie et à la guerre.

Denis Szalkowski
Maire de Saint-Eloi-de-Fourques

Commémoration du 11 novembre

Henri Barbusse, auteur du roman Le FeuDu calot de la Marne de la fin de l’été 1914 aux chars britanniques utilisés lors de la bataille de la Somme en 1916, les années de guerre virent hélas l’imaginaire humain inventer des armes de destruction de masse. L’avion remplaça très vite le ballon dirigeable. Les canons de 1915 à 1916 doublèrent leur portée passant de 10 km à 26 kilomètres, condamnant la plupart du temps les soldats enterrés dans leurs tranchées à une mort certaine. Et puis, vint le temps de la chimie. Les gaz de combat furent utilisés pour la première fois à Ypres en 1915. L’hypérite – appelé gaz moutarde – provoquait la mort des soldats sur 4 à 5 semaines. Et quand ils ne mourraient pas, ils conservaient des séquelles à vie de l’exposition à ces gaz de combat. C’est sans doute à partir de l’utilisation des gaz dans les tranchées de 14-18 que le caporal Hitler et les nazis eurent l’idée d’employer le zyklon B, un pesticide, dans la mise en œuvre en 1942 de la solution finale. Autrement dit, si l’industrie a contribué à la guerre, la guerre aura aussi façonné l’industrie.

Beaucoup d’écrivains ont voulu nous dire la guerre. Avec « le Feu », Henri Barbusse nous raconta, côté français, son quotidien dans les tranchées de 1914 à 1916. « Un feldwebel est assis, appuyé aux planches déchirées qui formaient, là où nous mettons le pied, une guérite de guetteur. Un petit trou sous l’œil : un coup de baïonnette l’a cloué aux planches par la figure. Devant lui, assis aussi, les coudes sur les genoux, les poings au cou, un homme a tout le dessus du crâne enlevé comme un œuf à la coque… À côté d’eux, veilleur épouvantable, la moitié d’un homme, coupé, tranché en deux depuis le crâne jusqu’au bassin, est appuyé, droit, sur la paroi de terre. On ne sait pas où est l’autre moitié de cette sorte de piquet humain dont l’œil pend en haut, dont les entrailles bleuâtres tournent en spirale autour de la jambe. ». Dans son roman « A l’Ouest Rien de Nouveau » paru en 1929, Eric Maria Remarque, envoyé sur le front en 1917 à l’âge de 19 ans, nous décrit les mêmes scènes d’horreur côté allemand. « Obus, vapeurs de gaz et flottilles de tanks : choses qui vous écrasent, vous dévorent et vous tuent. Dysenterie, grippe, typhus : choses qui vous étouffent, vous brûlent et vous tuent. La tranchée, l’hôpital et le pourrissoir en commun : il n’y a pas d’autres possibilités. »

Le cinéma a cherché aussi à nous montrer la guerre. Il y eut « Les sentiers de la gloire » de Stanley Kubrick, dont l’objet fut de nous dire toute l’imbécilité du commandement militaire français. La dernière adaptation du roman d’Erich Maria Remarque par le réalisateur Edward Berger nous montre comment des officiers allemands ont continué de sacrifier leurs propres soldats entre la signature de l’armistice du 11 novembre 1918 à 5 h 30 et l’heure du cessez-le-feu fixé à 11 h 00 ce même jour. N’oublions pas le magnifique film d’Albert Dupontel, « Au revoir, là-haut » qui traite du sujet de toutes ces 15000 gueules cassées d’après-guerre.

J’ai eu la chance de voir les crayons que le peintre Marcel Delaunay, alors au service des infirmeries de l’armée, a pu réaliser des soldats blessés. J’y ai vu des hommes qui avaient la conscience de leur destin, comprenant qu’ils étaient en sursis. J’y ai vu la terreur, l’incompréhension des raisons de cette barbarie, de ce carnage. La guerre de 14-18 aura fait au total 9 millions de morts.

Parler de cette grande guerre où des Saint-Eligiens et tant de Français sont morts en masse est une nécessité. Et peu importe la manière dont nous le faisons ! Nous avons vis à vis de tous ces soldats un devoir de mémoire permanent.

Denis Szalkowski, Maire de Saint-Eloi-de-Fourques

Une journée de bien-être intergénérationnelle à Saint-Eloi

La journée du bien-être 2022 de Saint-Eloi-de-Fourques pour les pensionnaires de l'EHPAD de Brionne

L’association Lézarts et les mots a organisé en ce samedi 17 septembre 2022 la 2e édition de sa journée bien-être à Saint-Eloi. Nous voudrions tout d’abord adresser tous nos remerciements à Pascal, Clarisse et Aurore, les salariés de l’association, ainsi qu’à toutes les professionnelles présentes à cette occasion et aux financeurs, sans qui tout cela ne serait pas possible.

Hier, vous pouviez – GRATUITEMENT – vous faire coiffer, disposer de soins de la peau et du visage, de manucure et de pédicure, de massages, de photothérapie et de réflexologie, … L’offre s’est considérablement étendue depuis la dernière édition. Cette année, nous aurons été particulièrement attentifs à l’accueil de toutes ces professionnelles. Toute la journée, les habitants de notre commune et des alentours (Aclou, Brionne, Livet-sur-Authou, Saint-Paul, Saint-Pierre-de-Boscguérard, etc), les pensionnaires de l’EHPAD de Brionne ont confié leurs cheveux, leurs mains, leurs pieds et leurs visages. Ce qui nous a surpris hier à l’occasion de cette édition pleinement réussie, c’est le caractère intergénérationnel du moment : enfants, parents et grands-parents d’une même famille sont venus ensemble à cette journée du bien-être. A l’heure du midi, nous avions demandé au foodtruck Las Vegas Burgers d’être présent sur la manifestation. Grâce à une belle météo, les moins frileux ont pu déjeuner dehors sous les rayons d’un soleil d’automne.

Nous avons organisé un verre de l’amitié vers 12 h 30 à destination des professionnels, des élus présents et aussi des participants qui étaient restés déjeuner.

A cette occasion, l’association a pu proposer aux nombreux participants d’adhérer et de venir participer à ses activités qui redémarreront après les semaines du numérique, qu’elles organisent comme chaque année sur Brionne et dans les autres communes de l’Intercommunalité de Bernay Terres de Normandie. Merci à eux pour savoir, comme ils le font, animer nos villages et notre territoire.

L'édition 2022 de la journée intergénérationnelle du bien-être à Saint-Eloi-de-Fourques

Mon refus de participer à l’intervillage organisé par la ville de Brionne

Mon refus de participer à l'intervillage organisé par la ville de Brionne

Quand le Repère – ou centre socio-culturel de Brionne – a sollicité les communes rurales de l’ancien canton de Brionne autour de l’organisation d’un intervillage, je me suis dit que ressortir les recettes du vieux monde – celui de Guy Lux, Léon Zitrone et Simone Garnier – n’était peut-être pas le meilleur moyen de relier les habitants de notre « bassin de vie ». Surtout les plus jeunes. L’association Tic-Tac Bospaulois avait essayé de monter une manifestation de même nature en 2020. Elle fut brisée dans son élan par la politique gouvernementale à l’efficacité très relative faite de confinements, de couvre-feux et de passe sanitaire devenu vaccinal que nous avons eu à subir durant les deux dernières années très inutilement.

Les formules du vieux monde ne sont pas de nature à redynamiser nos territoires. Et nos habitants méritent sans doute bien mieux que cet intervillage à la formule éculée. Tout n’est d’ailleurs peut-être pas à jeter avec l’eau du bain. De son côté, l’association Lézarts et les Mots, partenaire de nombreuses communes de notre « bassin de vie » et de Saint-Eloi-de-Fourques, a lancé un projet d’animation culturelle et citoyenne ambitieux du 2 au 10 septembre à Aclou, auquel la ville de Brionne a refusé d’emblée de participer, prétextant une absence de communication et un manque d’informations quant à son contenu.

Le pot aux rose nous fut révélé quelques temps après. La date retenue par les élus participant à l’intervillage organisé à Brionne a été fixée le 11 septembre, c’est-à-dire pile poil au niveau de la semaine d’animation du 2 au 10 septembre proposée par l’association Lézarts et les mots. N’y voyez là aucun hasard pur. Il s’agit d’une nécessité. La ville de Brionne voit d’un mauvais œil la concurrence d’une association soutenue par les communes rurales de l’ancien canton en matière de subventions versées par la CAF au niveau de notre « bassin de vie ». Et nos rapports ne feront hélas qu’empirer avec le temps, au fur et à mesure que s’approchent les dates de renouvellement d’agréments en tout genre. Nous devons persévérer dans la construction d’une offre de proximité, où il s’agit d’aller vers l’habitant dans un contexte de renchérissement des coûts liés à la mobilité. Nous n’avons donc strictement aucun intérêt à nous vider de nos associations pour que nos habitants aillent bénéficier de l’offre associative exclusive de la ville de Brionne !

Le Repère animé par Vincent n’a jamais communiqué le moindre événement organisé à Saint-Eloi-de-Fourques. La municipalisation de notre médiathèque, les nombreuses animations de l’automne 2021, les retransmissions de matchs de foot de l’année dernière et récemment les deux spectacles du collectif les 8 poings n’ont fait l’objet d’aucune communication de la ville centre. Au même titre d’ailleurs que la semaine du 2 au 10 septembre organisée à Aclou.

Pour toutes ces raisons, j’ai annoncé mon refus catégorique de participer à cet événement très tôt. Or, de manière fallacieuse, la ville de Brionne a publié une information selon laquelle notre commune participerait à ce projet. Ce sont là des méthodes d’une profonde malhonnêteté. La commune de Saint-Eloi-de-Fourques n’a jamais été associée à la gouvernance du Repère, qui relève de la gestion exclusive de la ville de Brionne. Nous lui dénions donc le droit d’utiliser le nom de notre commune pour l’associer à un projet exclusivement brionno-brionnais.

Denis Szalkowski, Maire de Saint-Eloi-de-Fourques

 

 

Discours sur les valeurs de la République à l’occasion de la commémoration du 14 juillet

Discours sur les valeurs de la République à l'occasion de la commémoration du 14 juillet

La culture est au carrefour des valeurs de la République. Elle est ce que nous avons en commun : nos représentations et nos idées, notre histoire et notre mode de vie, nos savoirs et nos savoir-faire, nos œuvres et nos objets issus de nos imaginaires. Elle se construit par nos échanges, nos discussions et nos activités, par mimétisme aussi.

Nous avons cette chance de disposer à Saint-Eloi-de-Fourques de lieux, de partenaires et d’associations. Nous devons, par tous les moyens, chercher à impliquer le plus d’habitants dans nos activités. Face aux difficultés auxquelles nous allons devoir faire face dans les mois et les années à venir, nous aurons besoin de collectif, aux antipodes d’une course à la matérialité et à l’apparence, à l’argent et à la reconnaissance. Se recroqueviller sur soi ne pourra plus être la solution. Quel sens peut-il d’ailleurs y avoir à ne se consacrer qu’à soi-même ? Ces comportements individuels sont en réalité les fossoyeurs des valeurs de la République.

La question que nous devons nous poser est de savoir comment être utiles aux autres. Il y a tout d’abord notre jeunesse, souvent en déshérence, seule face aux écrans. Nous le voyons, le mercredi après-midi, à la médiathèque ou au centre de loisirs : nos enfants ont envie de jouer, d’apprendre et de lire tout à la fois. Faisons-en sorte qu’ils restent notre priorité ! Car, ils sont notre avenir. De l’autre côté, il ne faudrait pas oublier nos aînés. Et c’est ce que font aujourd’hui Evelyne et Yvon Tardif au niveau du Club des sans souci, sans oublier la conseillère numérique mise à disposition par l’association Lézarts et les mots les vendredis après-midi à la médiathèque.

La République que nous commémorons aujourd’hui est le produit de l’institution de nos imaginaires. Elle s’est, en France, construite par nos armées, par les guerres perdues et gagnées. Nous avons ensuite cru en l’homme providentiel, au visionnaire. Le politique, aux pouvoirs contraints et limités, se voit dicter la loi par les intérêts privés et les lobbys, loin de l’intégrité que nous serions en droit d’en attendre. Nous devons défendre et réinventer notre République en mettant en avant ses valeurs dans nos quotidiens : la liberté, mise à mal au cours des deux dernières années régies par des lois d’exception ; l’égalité en accompagnant tous nos habitants face à l’échec scolaire et la fracture numérique ; la fraternité en sachant donner plutôt que de chercher toujours à prendre les ressources dont auront besoin les générations futures. Aurons-nous d’autre choix que d’aller vers une sobriété heureuse ? Alors, si nous voulons être riches, faisons du gratuit. Engageons-nous auprès des autres, des plus fragiles. Remettons le collectif au centre de nos vies et de notre village. C’est ainsi que nous perpétuerons les valeurs de notre République.

Vive la République, vive la France !

Denis Szalkowski.

Assistantes maternelles agréées

Assistantes maternelles agrééesPour la rentrée de septembre 2022, sachez que les commune de Saint-Eloi-de-Fourques et de Saint-Paul-de-Fourques disposent de 3 assistantes maternelles agréées.

Coordonnées Places
Temps complet
Places
Temps partiel
Séverine Delgery
530 rue des Bouquets – Saint-Eloi-de-Fourques
Tél 02 32 38 37 97
3 places de 0 à 6 ans 1 place de 3 à 12 ans
Sylvie Fiquet
50 chemin du Champ du Val – Saint-Eloi-de-Fourques
Tél 02 32 34 26 72
2 places de 0 à 6 ans
Margaret Joublin
Saint-Paul-de-Fourques
Tél. 06 21 74 38 06
Non précisé

Les services de la médiathèque numérique de l’Eure

Si vous vous inscrivez à la médiathèque de Saint-Eloi-de-Fourques, vous pourrez en même temps bénéficier d’un accès en streaming aux films, dessins animés et documentaires disponibles sur le site de la médiathèque numérique de l’Eure. Il y a bien d’autres choses à consulter sur ce site : presse nationale et régionale, musique, livres et jeux.

Nous vous avons concocté un guide d’utilisation., même si ce service est vraiment simple d’emploi.

La médiathèque numérique de l'Eure

Ce service est gratuit pour toutes les personnes inscrites dans une des nombreuses bibliothèques appartenant au réseau du département de l’Eure.

Bibliothèques, médiathèques et autres espaces cultureles et multimédia rattachés au réseau de la MDE