Archives mensuelles : mai 2020

Poubelles jaunes : extensions des consignes de tri

Rappelons avant tout chose que les papiers et les cartonnettes n’ont plus rien à faire dans les poubelles jaunes. Ils doivent être apportés au point de collecte, à côté de la salle d’activités.

A partir du 1er juin, vous pourrez ajouter au contenu de vos poubelles jaunes :

  • les sacs et films plastiques ;
  • les tubes (crème, dentifrice, mayonnaise)
  • les pots et les barquettes en plastique et en polystyrène.

Poubelles jaunes : extensions des consignes de tri

Le souhait du retour de la médiathèque dans le giron communal

Le souhait du retour de la médiathèque dans le giron communal

Il est fort probable que le futur Conseil communautaire propose aux communes du Bec-Hellouin, de la Neuville-sur-Authou et de Saint-Eloi-de-Fourques le retour de nos médiathèques dans le giron communal. Nous sommes une singularité, une verrue de l’Intercom Bernay Terres de Normandie.

Les relations avec le service Enfance / Jeunesse ont toujours été épineuses. Sur la question du financement, encore jeune conseiller municipal, j’avais proposé que les autres intercos financent l’adhésion de leurs habitants à nos médiathèques par des participations. J’ai à chaque fois essuyé un refus catégorique des Présidents et des vice-Présidents se rangeant hélas à l’avis de responsables techniques découplés de nos logiques territoriales. Aujourd’hui encore, ce sont nos impôts en grande partie qui permettent aux habitants du Bosc-du-Theil, de Saint-Denis-des-Monts, de Pont-Authou, etc d’accéder gratuitement à nos médiathèques.

Nous avons besoin au niveau de nos écoles que cette médiathèque soit utilisée plus souvent qu’elle ne l’est, en proposant des espaces numériques, jeux et lecture adaptés aux activités scolaires, accessibles en autonomie. Cette médiathèque doit être utilisable par toutes les associations qui en feraient la demande pour dispenser des cours d’informatique. Nous devrions pouvoir y organiser des conférences et/ou des vidéos-conférences. Oui, nous avons besoin d’un 3e lieu, sans perdre de vue l’objectif de la lecture publique.

Concernant l’ouverture au public et le fonctionnement, nous n’aurons pas d’autre choix que de faire appel massivement aux bénévoles issus de notre commune et aussi des communes voisines, en plus des nombreuses personnes existantes qui font depuis des années un travail remarquable. Avec les attributions des fonds de compensation, nous pourrons financer un poste de 26 heures. Sans cette manne reversée par l’Intercom Bernay Terres de Normandie, nous serons dans l’incapacité de maintenir ce service si nous y engloutissons le peu d’excédents que nous sommes parvenus à dégager au cours de 6 dernières années.

Denis Szalkowski
Maire de Saint-Eloi-de-Fourques

Installation du nouveau Conseil municipal

La réunion d’installation du nouveau Conseil municipal aura lieu le samedi 23 mai, à 18 h 30, dans la grande salle d’activités de Saint-Éloi-de-Fourques, pour des raisons liées à la crise sanitaire que traverse notre pays.

A l’ordre du jour :

  • Élection du Maire
  • Détermination du nombre d’adjoints
  • Élection des adjoints
  • Lecture de la charte de l’élu local

La lecture de la charte de l’élu local de l’AMF est une grande nouveauté. Je voudrais vous en soumettre quelques extraits :

2. Dans l’exercice de son mandat, l’élu local poursuit le seul intérêt général, à l’exclusion de tout intérêt qui lui soit personnel, directement ou indirectement, ou de tout autre intérêt particulier.

5. Dans l’exercice de ses fonctions, l‘élu local s’abstient de prendre des mesures lui accordant un avantage personnel ou professionnel futur après la cessation de son mandat et de ses fonctions.

Compte des capacités de la salle, nous sommes contraints de limiter l’accès à la salle à 30 personnes maximum.

Denis Szalkowski
Maire de Saint-Eloi-de-Fourques

Capitulation de l’Allemagne nazie : texte lu en ce 8 mai 2020

Capitulation de l'Allemagne nazie : texte lu en ce 8 mai 2020

Quand Hannah Arendt en 1962, regardant Adolf Eichmann au procès de Jérusalem, pensait à la banalité du mal, elle avait en face d’elle l’administrateur des transports des 6 millions de juifs qui furent gazés dans les camps de la mort. Jamais, dans l’histoire de l’humanité, nous n’avions connu un tel niveau de barbarie. Il aura fallu d’ailleurs attendre les années 1990 pour parvenir à qualifier l’impossible, l’impensable, l’inqualifiable. C’est finalement le mot Shoah que Claude Lanzmann utilisera pour désigner le plus grand crime contre notre humanité. Shoah, en hébreu, veut dire la chose… quelque chose d’indéfinissable.

Juifs, mais avant eux et avec eux, malades mentaux, tsiganes, homosexuels, communistes, résistants furent torturés, massacrés sans raison apparente par une armée de maîtres-chiens. Qui y avait-il de raisonnable à se croire supérieur à ce point de vouloir, après l’extermination des juifs, celle du peuple polonais ? Il n’y a jamais eu de raison à se penser supérieur à un être humain, qualifié de sous-homme, d’Untermensch ! Et quelle raison peut-il y avoir à provoquer la mort de 60 millions d’hommes et de femmes entre 1939 et 1945 ? Militaires et civils de tous les pays ont tous payé un lourd tribu face aux armées du IIIe Reich.

En France, le comportement complaisant d’une grande majorité de nos concitoyens vis-à-vis de l’occupant ne doit pas nous faire oublier l’action des justes, des résistants et de nos militaires contre l’Allemagne nazie, aux côtés de nos alliés russes, anglais et américains. Cette capitulation, nous la devons d’abord au sacrifice de toute une génération. Cette libération, nous la devons aussi à l’intuition d’un homme qui aura toujours cru à la France. Charles de Gaulle n’a pas été que le chef de l’armée des ombres. Il aura incarné, pour des millions de Français, le rêve d’un monde meilleur, empreint de fraternité, de solidarité et de justice sociale, aux antipodes des valeurs Travail-Famille-Patrie de ce vieillard cacochyme, frappé d’indignité nationale que fut le maréchal Pétain. Ce sont ces valeurs qu’aura su mettre en œuvre le Conseil National de la Résistance, dès 1945 dans un esprit de concorde retrouvée.

Si nous sommes aujourd’hui rassemblés, c’est évidemment pour nous souvenir de tous ces hommes et de ces femmes qui ont donné de leur vie pour maintenir la civilisation contre la barbarie, pour nous garantir la paix. Notre devoir est de ne jamais les oublier et de faire en sorte que les générations futures ne les oublient jamais. C’est l’objet de notre présence, ce matin, face au monument de Saint-Eloi-de-Fourques.

Denis Szalkowski
Maire de Saint-Eloi-de-Fourques